Sentir sous les pas le sol fuir
les vagues grignotter la terre
plus rien que l'énorme chaudière
et la poêle à frire le soleil
les cris des oiseaux nos prophètes
paissant des prés inusités
ce bruit de monceaux de coquilles
pour ponctuer un chapelet
le va-et-vient des galets blancs
émoussement des souvenirs
et la réserve inépuisable
d'eau salée pour laver nos hontes
© Pierre Etienne / l'avant saison / les presses de Taizé 1960 ... p.23
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire