Ce peu de nacre au fond d'une coquille
il te faut bien l'interroger
pour savoir que ton enveloppe
et ton esprit ô bel esprit
ne seront au mieux qu'un reflet
scintillant au gré du soleil
pour te pénétrer ô mortel
sachant pourtant ta finitude
de la fugace permanence
de l'homme vivant sur la terre
pour savoir qu'il n'est de salut
hormis le flagrant intersigne
les trous sanglants au Corps ressuscité
l'eau et le sang ombrageant leurs reflets
par un matin pascal de sourire et de nacre
© Pierre Etienne / l'avant saison / les presses de Taizé 1960 ... p.37
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