Laisse sourdre le plus profond
s'effeuillent les églantines
après la saison des lilas
le froid et le chaud
l'humide et le sec
la fleur et le fruit
les nuits et les veilles
se succèderont
pour mieux revenir
un homme s'est écrié
où trouverai-je la paix
la balançoire des saisons
autrefois m'amusait beaucoup
et maintenant j'ai la migraine
la graine est dans le fruit mûr
la sève court sous l'écorce
en ma faiblesse gît ma force
"le pire n'est pas toujours sûr"
© Pierre Etienne / l'avant saison / les presses de Taizé 1960 ... p.64
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