Le passé tarde à s'enfuir
ses larmes sont encor tièdes
l'infini est partout présent
arc-en-ciel dans la goutte d'eau
même le mur gris immobile
est animé d'insectes rouges
derrière les volets clos
le vieux lac des souvenirs
dehors les chants d'oiseaux sans cesse
et les œillets et leur vanille
mesurer ce bel héritage
le partager entre les hommes
sans bruit laisser le passé fuir
et se réjouir de l'aujourd'hui
© Pierre Etienne / l'avant saison / les presses de Taizé 1960 ... p.70
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