La nuit
la mer entrait par les fenêtres
Et s'amusait pour rire à les bercer
Eux qui n'avaient pas craint de demeurer
Auprès de la mystérieuse frontière
C'était un accord de stricte observance
Que leurs rêves seraient à discrétion
Des souffles les plus breds et des ovations
Des vagues et du vent en leur mouvance
Et la mer chaque nuit roulait les corps
De ceux qui s'étaient confiés à sa garde
Comme les galets et le menu sable
Doucement remués sans déconfort
© Pierre Etienne / le rempart des îles / les presses de Taizé 1965
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