L'ombre ne s'enfuit ne s'enfuit jamais
(sauf au zénith un instant bref)
Jamais autant présente
Que par un soleil clair.
Tu te refuses à nier le solei.
Accepte la dérive quotidienne
Et l'avancée de l'ombre
Dans son vagabondage calculé.
Allonge le pas avec l'ombre
La tienne, jusqu'au soupir
Interrompu - le dernier -
Sachant à toute heure accueillir
Ainsi que l'ombre le soleil
© Pierre Etienne / les sentiers du monde / les presses de Taizé 1972 ... p. 11
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