Émergeant tel un opéré
D'une profonde léthargie
Tu te redresses et le soleil
À refermer les yeux t'oblige
La moquerie d'un tel éclair
Inonde le cœur de ténèbres
La source même de ton être
Plonge à nouveau dans le néant
En sera-t-il toujours ainsi ?
Déambulant dans l'ombre froide
Tu heurtes des meubles sans nombre
Avant d'entrevoir une issue
Quand le jour somptueux t'aveugle
De tant de feux multipliés
Tu te remets à espérer
Un rayon de la vraie lumière
© Pierre Etienne / les sentiers du monde / les presses de Taizé 1972 ... p.46 et 47
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire