Le désir de vivre se rassasie
À l'orée des forêts.
Les basses frondaisons forment un écran
Sans raideur, percé d'ouvertures.
La forêt cache ses arbres
Hêtres chênes coudriers
Et les présente un à un
Avec nuance et demi-teinte
À qui voudra bien les voir.
Ainsi des parcelles de Dieu
Se refusent à mourir
Elles attendent un clin d'œil
Pour perpétuer leur présence.
© Pierre Etienne / les sentiers du monde / les presses de Taizé 1972 ... p.37
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