Faiblement le pays flottait
en un équilibre précaire.
À l'époque des pluies de mai
il se gorgeait d'air tiède et s'élevait
parmi les rayons d'un soleil humide.
Des vibrations venues d'au-delà des collines
faisant danser le tout comme une montgolfière.
Le pays jouait au mirage
sans trop y croire, mais pourtant !
Commençait un entraînement
se préparait à l'assomption
de ses carrières, de ses haies,
de ses fermes, de ses églises,
de ses prés et de ses châteaux
(ceux-i plus lourds à soulever).
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.28
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