Toutes les sentes des forêts
s'enfonçant dans les taillis
acheminent au mystère
Le tronc des arbres leur mousse
balisent les allées
élisent les emblèmes
du texte à décrypter
par la campagne captive
Toutes les fentes de la terre
les fêlures de son écorce
glissent vers le feu central
s'insinuent entre les roches
pour guetter l'effervescence
de l'incandescent chaos
Et notre inachèvement :
connaît-il la nostalgie
de l'embrasement ?
Se console-t-il au spectacle
d'éclairs stériles qui se croisent ?
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.41 et 42
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