Tous les animaux souterrains
taupes lombrics blaireaux
vont commencer à s'enfoncer
dans leurs terriers cryptes hypogées
où rêver de résurrection
sera l'office primordial
Tous les animaux des rocailles
lézards orvets vipères
sachant disparaitre aux jours frais
récupèrent les derniers rayons
déploient au soleil leurs écailles
avant le temps de léthargie
Le cheval sans parole attend
pour traverser les jours de brume
le chant de tes mots murmurés
à l'extrémité de la haie
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.35
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire