I
L'ombre a planté son parasol
au monde mis-clos des futaies
voûte aux mille déchirures
telles nos multiples brèches
Trous à travers lesquels
peut transparaître l'infini
II
Le long des fûts le soleil coule
laisse des taches des encoches
mémorial des rendez-vous
du désespoir de l'extase
III
La vie s'inscrit au cœur des pierres
Qui soutient l'éclat du soleil
porte le désert dans les yeux
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.45 et 46
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