I
Ton ombre pâlit sur la route
le soir au déclin du soleil
L'ombre et la route s'allongent
l'ombre s'étire en pâleur
Le soleil perd de sa force
non point que le soleil vieillisse
mais son doigt t'a désigné
si, tant soit peu, tu lis les signes
Présage sans amertume :
pour t'escorter sur le chemin
jusqu'à l'étape du mystère
le plus silencieux des soleils
t'est compagnon de bon augure
II
Ombres sans blason que nous sommes
d'autres heures sans ombre
classées aux archives du cœur
attendent notre enluminure
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.16 et 17
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