Pour guérir la tristesse des racines
la lente machinerie de la terre
suscite dans les profondeurs
le gargouillement des eaux souterraines
Le ciel étage son théâtre
tire les rideaux du soleil
Aujourd'hui nul besin d'anges
ils sont inclus dans les rayons
Entre les haies se glissent les sentiers
parsemés de tant d'ornières
que l'on entend certains soirs
cahoter le chariot des rêves
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.49
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire