Vole à la cime des arbres
la marée des ramures
te caresse sans malice
Un chemin tranche la forêt
t'ouvre un bain de feuilles
où tu t'ébroues
Si l'orage tarde à s'enfuir
avec ses roulements sur les collines
ses chars et sa cavalerie
ajoute vite à son vacarme
un bref sentiment de cymbales
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.62
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