À l'automne renaît l'espoir
À la fin de l'été l'année recommence
Resplendiront les feuilles
éclipsant les plus fiers métaux
Au printemps n'est pas la naissance
mais à l'heure des jours plus courts
le temps où s'enfoncent les graines
où la chaleur se fait plus brève
Le vieillard craint bien moins l'hiver
que les enfants à la marelle
Il suffit d'un rai de lumière
pour que la vie reprenne feu
© Pierre Etienne / poésie nomade / les presses de Taizé 1978 ... p.110
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