En ces pays le maigre soleil d'août
parfois s'échine à réchauffer
les corridors et les resserres
Près des arbres du verger
voltige en compagnie des grives
un air de dernières vacances
Des lentilles de lumière
triées par les carreaux anciens
se posent sur la page
et tout ce surcroît de clarté
que l'ombre des feuilles leur mouvance
fait danser sur le tapis de la chambre
Ne laisse pas glisser l'instant
pour te réjouir au plus profond
de la fulgurance des anges
© Pierre Etienne / ciels sans nombre / les presses de Taizé 1981 ... p.44
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