Éteinte l'émotion les mots
dédaignent d'apparaître
perdus au royaume des ombres
où réside l'oubli
ils disparaissent insdistincts
tel le sommet des arbres
qui flottent dans la brume
immergeant la plaine et le fleuve
Dans l'espérance que le ciel
leur délègue un grand souffle
vienne soumettre l'ombre
au disque du soleil vainqueur
© Pierre Etienne / ciels sans nombre / les presses de Taizé 1981 ... p.36
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