Ombre d'hiver venue des bois
S'attardant au coin des ruelles
L'univers est dans ta sacoche
Écolier de sortie des classes
C'est ton bâton de maréchal
Et pourtant des tonnes de rêves
Vont se fondre dans la nuit d'ncre
Mille semences de fleurs rares
Mort-nées un certain soir de givre
Des morceaux de vieilles légendes
À rendre fou un archiviste
Et dédaignées par un prodigue
Trop sûr de ne jamais rien perdre
D'un fugace univers celé
Ombre d'hier venue des bois
© Pierre Etienne / le rempart des îles / les presses de Taizé 1965
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