Pour moi j'étais accoutumé
À ce vêtement de ténèbre
La vie recouvrait de poussière
Tous mes sentiers déconcertés
Et je pensais que destiné
À cheminer dans la tristesse
Ce serait sans aucune cesse
Le châtiment de mes péchés
Dans la brume d'avant le jour
Éveil tel un premier amour
Éclair en deçà des paupières
Un ange a déchiré la nuit
Et le vieil homme dans un cri
Fait place à l'être de lumière
© Pierre Etienne / le rempart des îles / les presses de Taizé 1965
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