Soleil sur les eaux innombrables
Bourdonnements de clairs vocables
Fluide étendue accoutumée
À nos récoltes de pygmées
Je sais il nous faudra mourir
De rien ne sert le souvenir.
Et toutes les bêtes des champs
Et les humains et toi dedans
Tous verront le seuil de la mort
Dernier berceau ultime port
Je sais pourtant : sur la Mer Morte
Un homme avance et l'eau le porte.
© Pierre Etienne / le rempart des îles / les presses de Taizé 1965
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