I
Souviens-toi tu n'es que poussière
Et le semeur est dans le champ
Le grain doit mourir dans la terre
Souviens-toi la croix de misère
S'inscrit en cendre sur ton front
Le froid givrera les fougères
Les oiseaux brisent le couchant
Le lac recouvre ses bas fonds
Souviens-toi tu n'es que poussière
II
Par les soirs tièdes de luzerne
Et les matins de brume basse
Quand l'espoir voit ternir ses fleurs
De ceux d'ici de ceux d'ailleurs
Sous les cieux ivres de grillons
Souviens-toi de tous ô Seigneur.
Et nous-mêmes cherchant ta trace
Près du revers bleu des sillons
Engrange-nous dans Ta mémoire
© Pierre Etienne / les sentiers du monde / les presses de Taizé 1972 ... p.76 et 77
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire