Lorsque les harpies, les sorcières,
négligent leur réduit,
lorsque les anges du matin
sont encor à lisser leurs ailes
dans les coulisses du Levant,
Lorsque le roulis de la terre
s'installe dans la bonace,
retient le rideau de brume
devant les chevaux du soleil,
Le jour semble si lointain
que se ralentit le souffle,
le sang pèse alors plus lourd
dans la résille des veines.
Viendront les intercesseurs,
les génies, les dieux tutélaires,
les pèlerins, les poètes,
les portiers de la lumière.
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.78 et 79
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