Encor devant nous l'enfance :
nous avons dépassé l'âge
des obscurs voleurs d'enfants
et nous saurons le défendre
l'être au regard dessillé
contemplant les choses neuves
et le ciel en liberté.
Assez de parents terribles
nous ont dérobé les clés
de la source et du jardin,
trop de faux-anges sinistres
ont voulu prendre nos mains
et nous conduire bien loin
des figuiers du paradis.
Immortalité d'enfance :
il le fallait bien puissant
le précieux geyser de sang
pour renouveler sans cesse
dans nos veines l'espérance
dans nos cœurs le goût de vivre
la soif éperdue des rêves.
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.80 et 81
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