Le chant des jardins marins
ne finira plus de bruire
Pour nous la lune a dansé
elle a saupoudré nos corps
de poussière de pollen
Avec nous le soleil a veillé
courbant son arc à la limite extrême
sans desserrer un seul instant
son étau d'incandescence
En nous le flot s'est engouffré
élevant criblé de lumière
l'illimité des profondeurs
l'affolement des abîmes
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.49
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