I
S'immiscer au fort de la vague
retrouver l'ouverture
le passage du grand Nord
ou le détroit de magellan
ne pas craindre le point de fuite
là où s'engouffrent sans retour
les adolescents rêveurs
recherchant l'arbre de perle
dans la diaspora des îles
II
Aux portes de la mémoire
refluent les vagues de l'été
les embruns - ô caresse -
cèdent leur sel particulier
à l'automne arrivant
Au pas des heures encor bienveillant
disponible à notre liberté
le seuil de la mer
s'ouvre à deux battants
à la nécessaire espérance
Le galet roulé par la vague
l'enfant se roulant sur le sable
ont-ils déjà découvert
le vecteur d'éternité
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.50 et 51
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