Ô la terre et ses sortilèges
notre paradis d'ici-bas
tissé de reflets, de clartés
sollicitant leur humble chance
d'être plus tard perpétués.
Même au jour de la délivrance
en laissant nos corps à la terre
nous apprendrons de notre mère
le bon usage de l'humus
Or des rayons de lumière
des éclaircies sur le ciel triste
font mémoire d'un autre monde.
Le Dieu supra-sensuel
ne cesse d'infuser aux êtres
le désir fou d'éternité
l'espoir de s'associer au souffle
léger et subril des jardins marins
ô Eden ! ô arcanes !
© Pierre Etienne / les amis essentiels / les presses de Taizé 1974 ... p.67
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