Il voudrait manger le soleil
le fixer dans ses cellules
le retenir dans ses pupilles
tel l'enfant à la rivière
découvrant à chaque méandre
le mirage de l'aventure
Au sommet du soir
se laisser dissoudre par la brume
et s'immobiliser
couleur de forêt
sur fond de feuillage
au moindre aboi des chiens
au moindre misérable cri humain
© Pierre Etienne / mémoire du silence / les presses de Taizé 1977 ... p.23
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