Le tableau de Monet
avance jusqu'à nos pieds
à petits plis
en subtiles secousses
sans aucune hâte
Tout ce qui se balance
à l'air libre
avec gaucherie
remue à la surface
dans une orchestration maïtrisée
par les rides
et les fronces de l'eau
Ici l'enclos d'une paix
à savourer sans réserve
n'était
le vol des supersoniques
effarouchant les grenouilles
le grondement des réacteurs
présageant des malheurs planétaires
© Pierre Etienne / ciels sans nombre / les presses de Taizé 1981 ... p.54
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